Ce qui aida le plus les adversaires du bill, c'est l'ignorance quasi totale de la question monétaire dans la population... et même dans le Sénat. Certains sénateurs, ignorant même jusqu'au mécanisme de la création de l'argent (crédit) par les banques, s'écriaient: "Mais le gouvernement ne peut pas créer de l'argent comme ça! Ça va faire de l'inflation!" Et d'autres, tout en admettant la nécessité de la création d'argent sans dette, ne voyaient pas la nécessité du dividende ou de l'escompte compensé. En fait, toutes ces objections tombent d'elles-mêmes après une étude un peu sérieuse du Crédit Social.
Il faut un dividende
Le dividende du Crédit Social (un revenu de base donné chaque mois à chaque citoyen du pays) serait infiniment mieux que le système actuel de bien-être social, et que la réforme approuvée par le Président Clinton. Contrairement au bien-être social, ce dividende ne serait pas financé par les taxes des contribuables, mais par de l'argent nouveau, créé sans intérêt par un Office National de Crédit - un organisme chargé par le gouvernement de créer tout l'argent nécessaire pour la bonne marche du pays. Ce dividende serait versé à chaque citoyen, qu'il soit employé ou non. Ceux qui sont employés ne seraient donc pas pénalisés, car ils recevraient à la fois leur salaire et le dividende.
Il est évident que le Crédit Social est la solution pour les Etats-Unis, et pour chaque pays dans le monde. Alors, comment le Crédit Social peut-il est appliqué aux Etats-Unis? Si les Républicains et les Démocrates ne veulent pas l'inclure dans leur programme, les Américains doivent-ils alors voter pour un nouveau parti?
Le "bill Goldsborough"
Non, pas besoin de nouveaux partis; seule l'éducation du peuple est nécessaire. Quand les pressions provenant du peuple seront assez fortes, tous les partis seront d'accord pour adopter la réforme du Crédit Social. Un bel exemple de cela peut être trouvé dans le "bill Goldsborough" de 1932, qu'un auteur a décrit comme étant "la réforme monétaire qui est venue le plus près de réussir en vue de l'établissement d'une monnaie véritablement saine aux Etats-Unis":
La fin du travail
Malgré les politiciens qui promettent, élection après élection, de créer plus d'emplois, de plus en plus de gens réalisent qu'il y aura de moins en moins d'emplois disponibles, tout cela à cause de l'automation.
En 1850, alors que les manufactures venaient à peine d'apparaître, au tout début de la Révolution industrielle, l'homme faisait 20% du travail, l'animal 50%, et la machine 30%. En 1900, l'homme accomplissait seulement 15% du travail, l'animal 30%, et la machine 55%. En 1950, l'homme ne faisait que 6% du travail, et les machines accomplissaient le reste - 94%.
Et nous n'avons encore rien vu, puisque nous entrons maintenant dans l'ère de l'ordinateur. Une "troisième révolution industrielle" a commencé avec l'apparition des transistors et de la puce de silicone, ou microprocesseur (qui peut effectuer jusqu'à un million d'opérations à la seconde). "Cette puce peut être programmée de manière à retenir de nouvelles informations et s'ajuster, et ainsi remplacer les travailleurs sur les lignes d'assemblage... De telles usines entièrement automatisées existent déjà, comme l'usine de moteurs de la compagnie Fiat en Italie, qui est contrôlée par une vingtaine de robots, et l'usine d'automobiles de la compagnie Nissan à Zama, au Japon, qui produit 1,300 automobiles par jour avec l'aide de seulement 67 personnes - ce qui représente plus de 13 autos par jour par travailleur." (Eric de Maré, "A Matter of Life or Debt", p. 17-18.)
En 1850, 75% de la population américaine travaillait sur des fermes pour fournir la nourriture pour eux et les autres 25% de la population; aujourd'hui, 3% de la main-d'oeuvre, malgré toutes les restrictions artificielles imposées à la production agricole (quotas, etc.), suffit à nourrir les autres 97% de la population américaine, et une grande partie du reste du monde en plus. L'automation va réduire ce pourcentage davantage.
L'auteur américain Jeremy Rifkin a écrit récemment un livre intitulé "The End of Work" ("La fin du travail", un best-seller qui a été traduit dans neuf langues), dans lequel il explique ce que les créditistes répètent depuis plus de 70 ans: à cause du progrès, les machines remplaceront de plus en plus les travailleurs, et il y aura de moins en moins d'emplois disponibles.
Dans son livre, Rifkin cite une étude suisse selon laquelle "d'ici 30 ans, moins de 2% de la main-d'oeuvre suffira à produire la totalité des biens dont le monde a besoin." Rifkin affirme que trois travailleurs sur quatre - des commis jusqu'aux chirurgiens - seront éventuellement replacés par des machines guidées par ordinateurs.
Les machines seront-elles une malédiction ou un bienfait pour l'homme? Si le règlement qui limite la distribution d'un revenu à ceux qui sont employés n'est pas changé, la société se dirige tout droit vers le chaos. Il serait tout simplement absurde et ridicule de taxer 2% des travailleurs pour faire vivre 98% de chômeurs! Il faut absolument une source de revenu non liée à l'emploi. Il n'y a pas à sortir de là, il faut un dividende.
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Une vie de famille se constitue par la réunion de chacun de ses membres, tous différents les uns des autres, différences qui enrichissent chacun d’eux en les invitant à s’affirmer avec leurs forces et leurs faiblesses propres et à mettre en commun leurs rêves et leur intimité.
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